La psychologie et le funéraire
Retrouvez les conseils de nos experts pour une meilleure gestion de votre vie professionnelle et de votre santé mentale.
Depuis l’Accord National Interentreprises (ANI) du 9 décembre 2020 sur la santé au travail, la Qualité de vie au travail (QVT) est devenue QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail).
Au quotidien, votre difficulté en tant que professionnel du funéraire est de trouver la bonne distance avec les proches des défunts.
Si vous êtes trop distant(e), vous risquez de heurter la sensibilité exacerbée de vos interlocuteurs. En revanche, si vous êtes trop impliqué(e), vous mettez en danger votre résistante psychologique.
En effet, vous pouvez être submergé(e) par les émotions : la mélancolie, la tristesse, l’injustice ou la colère. Même si vous avez un certain recul, un travail sur vous-même est nécessaire au risque d’une résurgence d’angoisses passées.
Alors comment aider les familles à gérer leur deuil, sans être impacté ? Pour y répondre, l’équipe Funix a rencontré Sophie Gidrol, palliatothérapeute pour vous aider dans la gestion de vos émotions.
Être assistant funéraire, c’est être confronté à la mort au quotidien. Un contexte difficile tant les émotions peuvent être exacerbées. En effet, face à la douleur des familles, les émotions ressenties sont parfois en décalage avec les émotions appropriées au travail.
Côtoyer la mort peut ne pas laisser indemne tant les émotions peuvent être intenses. Pour les agents du funéraire qui accueillent au quotidien des familles endeuillées, il est primordial de se protéger émotionnellement.