Au service des familles endeuillées, les services des pompes funèbres regroupent différents métiers pour les aider à traverser un moment difficile. Conseillers funéraires, thanatopracteurs, chauffeurs, et porteurs de corbillard sont les professions les plus connues. Cependant, il en existe d’autres rattachées comme les conseillers prévoyance qui feront l’objet d’un article.

Cette pluralité des métiers est un formidable avantage pour les plus motivés. En effet, quel que soit le métier exercé, plusieurs voies d’évolution de carrières sont possibles, jusqu’à devenir pourquoi pas chef d’entreprise.

En somme, si vous travaillez dans le funéraire par vocation ou reconversion professionnelle, vous avez un accès à une variété d’emplois : 

  • Porteur de cercueil/Chauffeur
  • Thanatopracteur 
  • Conseiller funéraire
  • Maître de cérémonie
  • Agent de crématorium
  • Marbrier funéraire
  • Fossoyeur 

L’équipe Funix vous présente les métiers en lien direct avec le funéraire. Notre envie est de vous laisser entrevoir les perspectives d’évolution possibles pour les suites de votre carrière.

Porteur de cercueil/Chauffeur

Le porteur de cercueil, appelé aussi porteur funéraire ou chauffeur de corbillard, est responsable du transport du défunt. Bien souvent dans les agences de pompes funèbres, il fait office de chauffeur dans le respect de la réglementation du transport d’un défunt.

Expérimenté et formé à la manipulation des cercueils, il est chargé de porter le cercueil pendant les funérailles ou les services commémoratifs. Toutefois, ses fonctions et responsabilités peuvent varier suivant l’organisation de l’entreprise et les traditions culturelles et religieuses.

Ainsi un porteur peut être aussi amené à : 

  • Se charger de la disposition des articles funéraires et des fleurs lors de l’exposition du cercueil
  • Réaliser la toilette mortuaire 

Pour être porteur de cercueil, l’empathie est une qualité essentielle pour soutenir, aider et respecter les familles endeuillées. Le transport du corps nécessite aussi de bonnes aptitudes physiques.

Quelle formation suivre ?

Aucun diplôme n’est nécessaire. Il suffit de suivre la formation obligatoire prévue par le décret n°95-653 du 9 mai 1995 du Code Général des Collectivités Territoriales dans les 3 premiers mois. En général, cette formation de 16 heures est prise en charge par l’entreprise et aborde : 

  • L’hygiène et la sécurité, la protection 
  • La psychologie du deuil
  • La législation et réglementation funéraire
Photo d'un porteur portant un cerceuil

Quelles évolutions de carrière possibles ?

Être porteur de cercueil peut être la première étape d’un parcours professionnel dans le funéraire qui satisfait vos envies et aspirations. 

Après quelques années d’expérience, il est possible de devenir responsable des opérations funéraires, voire gestionnaire de funérarium en fonction des opportunités. 

En revanche, en approfondissant vos connaissances par une formation dans le funéraire, vous pouvez devenir conseiller, directeur d’agence ou thanatopracteur.

Thanatopracteur

Le thanatopracteur ou embaumeur est chargé de préparer le corps du défunt avant l'enterrement ou la crémation. Son rôle est de retarder la décomposition post-mortem en pratiquant des soins de désinfection, conservation et de reconstruction esthétique.

Qu’il travaille à son compte ou en tant que salarié, le thanatopracteur est souvent amené à se déplacer. Pour procéder aux soins, il peut se rendre dans des établissements funéraires, des morgues, des hôpitaux ou au domicile du défunt. Des lieux parfois inadaptés qui rendent la tâche difficile et augmentent les manipulations, sollicitant le physique du praticien. Par ailleurs, l’utilisation de produits toxiques pour les soins est un risque pour la santé, comme le risque nosocomial.

Spécialité à part, la thanatopraxie est en générale valorisante car elle permet d’offrir au défunt un départ digne grâce aux soins.

Quelle formation suivre ?

Depuis 1994, il faut être titulaire du diplôme national de thanatopracteur, sauf pour les personnes ayant pratiqué 500 soins entre 1988 et 1994.

L’examen est ouvert aux candidats de niveau bac après avoir suivi une formation théorique et pratique. Au cours des deux ans d’études sont enseignées les techniques de soins et les méthodes de conservation du corps. Les élèves peuvent aussi se spécialiser dans l'art restauratif, chirurgie reconstructrice post-mortem.

À l’issue, les lauréats peuvent intégrer une entreprise de pompes funèbres ou exercer en indépendants après l’obtention d’une autorisation préfectorale. Cependant, ils devront poursuivre leur formation continue, pour être à jour des techniques, des pratiques et des réglementations en constante évolution.

Quelles évolutions de carrière possibles ?

Selon ses centres d’intérêt et ses envies, le thanatopracteur peut s’orienter vers une carrière de directeur. L’avantage est la prise en charge globale des prestations par sa structure, de la préparation des corps à l'organisation des funérailles.

En revanche, après une expérience significative, les thanatopracteurs peuvent se tourner vers l’enseignement pour former les prochaines générations.

Certaines évolutions de carrière peuvent nécessiter des qualifications supplémentaires, comme pour devenir indépendant ou dirigeant. Il est conseillé de suivre une formation de gestion des entreprises.

Conseiller funéraire

Dans une entreprise de pompes funèbres, le conseiller funéraire guide les familles endeuillées dans l'organisation des funérailles et les démarches administratives.

Son rôle est de les aider à prendre des décisions concernant les arrangements funéraires en fonction de leurs besoins, de leurs souhaits et de leur budget. Dans le cadre des normes RSE de l’entreprise, il les informe sur les services et les produits funéraires adaptés. Une fois qu’il s’est assuré que les familles ont compris les tenants et aboutissants, il les assiste pour faire un choix. Puis, il se charge de la coordination avec les autres prestataires de services tels que les thanatopracteurs, les cimetières, les crématoriums, les lieux de culte ou omniculte.

Au cours de cet accompagnement, le conseiller est un soutien émotionnel aux familles endeuillées. Dans le respect des normes professionnelles et éthiques, il doit faire preuve d’empathie et maîtriser les traditions funéraires et protocoles locaux.

Quelle formation suivre ?

Une entreprise funéraire peut recruter un conseiller titulaire du bac et sans le diplôme national de conseiller funéraire. Depuis 2013, il devra être diplômé ou avoir une certification professionnelle dans l’année qui suit son embauche. La formation comporte environ 140 h de théorie et 70 h de pratique.

Le secteur du funéraire évoluant chaque jour, il est recommandé que le conseiller se forme et se perfectionne pour connaître les nouvelles tendances.

Photo d'une main d'un homme qui écrit dans un carnet

Quelles évolutions de carrière possibles ?

Après avoir accumulé de l’expérience au sein d’une entreprise funéraire, le conseiller peut se spécialiser dans la préparation des corps, les funérailles religieuses ou la planification. Les plus motivés peuvent être promus à des postes de gestion des opérations quotidiennes ou de superviseur d’une équipe de conseillers.

Maître de cérémonie

Tel un chef d’orchestre, le maître de cérémonie de funérailles dirige et coordonne la cérémonie en respectant l’organisation prévue. Toutefois, selon les traditions culturelles, ce rôle peut être confié à un membre de la famille ou un ami du défunt. 

Mais, en général, il organise le déroulé de la cérémonie avec les membres de la famille, en choisissant des musiques, des diaporamas, des lectures et des discours appropriés. Il gère aussi la logistique et la coordination avec la Police pour la vacation, et les employés du cimetière ou crématorium. Dans certaines entreprises funéraires, il est intégré dans l’équipe des porteurs/chauffeurs.

Les qualités requises pour un maître de cérémonie sont le sens de l’organisation et la capacité à réagir en cas d’imprévu. Bien entendu, il doit aussi faire preuve d’empathie et être capable de canaliser ses émotions et celles des autres.

En somme, son rôle est de veiller à ce que la cérémonie se déroule bien, de manière respectueuse et solennelle.

Quelle formation suivre ?

Pour être maître de cérémonie, il faut être titulaire du diplôme de maître de cérémonie après avoir suivi la formation dédiée. Pour y accéder, il n’y a aucune exigence de diplôme, même si avoir un CAP ou un bac pro peut faciliter l’accès. Toutefois, le candidat doit maîtriser la langue française, être apte au port de charges et avoir le permis de conduire.

Quelles évolutions de carrière possibles ?

À n’importe quel moment de sa carrière, le maître de cérémonie peut se former pour devenir conseiller funéraire, manager ou chef d’entreprise.

Agent de crématorium

Salarié d’une entreprise funéraire ou d’un cimetière, un agent de crématorium coordonne et effectue le processus de crémation des corps.

Pour ce faire, il installe les cercueils dans les appareils de crémation et met en route des processus de crémation. En plus de surveiller le déroulement de la crémation, il est responsable de la maintenance des appareils et de leur entretien.

Dans le respect de la réglementation et des protocoles de sécurité, les agents de crématorium doivent être en mesure de travailler avec des corps et des cendres de manière respectueuse et professionnelle. En contact avec les proches du défunt, il doit être bienveillant pour expliquer le processus de crémation et répondre à leurs questions.

Quelle formation suivre ?

Actuellement il n’y a pas de diplôme requis pour travailler en tant qu'agent de crématorium. Néanmoins, il faut suivre une formation (40 h) afin d’acquérir les règles d’hygiène et de sécurité et les gestes de manipulation des corps.

Des heures de sociologie et de psychologie du deuil sont prévues pour assurer un accompagnement respectueux aux familles.

Quelles évolutions de carrière possibles ?

À l’image des autres métiers du funéraire, les possibilités d’évolution dépendent de la motivation de l’agent de crématorium et de ses aptitudes. Bien entendu, il peut suivre des formations pour compléter sa formation initiale afin d’acquérir de nouvelles compétences pour tenir d’autres fonctions plus spécialisées telle que la fonction de maître de cérémonie, la gestion des opérations funéraires, la réglementation, la thanatopraxie…

Avec l’expérience, il peut aussi être promu au poste de superviseur ou de responsable des opérations du crématorium. Son rôle sera alors de gérer le personnel et de veiller au respect des normes et réglementations en vigueur. 

Une autre possibilité d’évolution est de se consacrer à la planification et à la coordination des services funéraires, à la gestion des familles ou des entreprises de pompes funèbres.

Les plus audacieux pourront se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en créant leurs services de pompes funèbres y compris un crématorium. Mais avant de se lancer, il faut être sûr de maîtriser la réglementation et d’avoir les compétences en gestion d’entreprise.

Marbrier funéraire

Le marbrier funéraire fabrique et pose des monuments funéraires en granit ou marbre, qu’il entretient, répare et restaure. Il assure les travaux de terrassement et peut aussi être amené à ouvrir et fermer les caveaux.

Tailleur de pierre, il peut travailler pour une entreprise de marbrerie, pour une entreprise du funéraire ou un cimetière. En contact avec les familles endeuillées, il les conseille sur les différentes options disponibles pour le choix du monument.

En plus des compétences manuelles et d’une attitude empathique, ce métier exige une connaissance précise des matériaux et des techniques de fabrication. Un marbrier funéraire peut être un spécialiste de la sculpture sur pierre, de la gravure ou de la création de monuments funéraires personnalisés.

Quelle formation suivre ?

Pour exercer ce métier, il faut être titulaire soit d’un BEP, soit d’un CAP ou d’un bac d’agent technique en marbrerie funéraire ou en maçonnerie. Il est nécessaire de posséder le permis poids lourd ou type CACES pour la conduite d'engins de manutention et de terrassement.

Quelles évolutions de carrière possibles ?

Les opportunités d’évolution de carrière peuvent varier en fonction de l'expérience professionnelle et des compétences individuelles. Plusieurs voies sont alors possibles comme devenir polyvalent en suivant des formations dans la gestion des crématoriums, la thanatopraxie

Après des années d’expérience, la création d’entreprise et l’enseignement sont des options professionnelles.

Fossoyeur

Le fossoyeur est responsable de l’aménagement et de l’entretien des sites funéraires. 

Son travail consiste à creuser des fosses à la profondeur et à la taille appropriées, de mettre en place des caissons de sécurité et d’installer les monuments funéraires. Il peut être sollicité lors d’une exhumation ou pour faire de la place dans un caveau. Pendant l’inhumation, il s’assure que la mise sous terre du cercueil se déroule dans de bonnes conditions. 

Même si au quotidien le fossoyeur utilise des équipements de levage pour soulever des charges lourdes, son travail demeure physique et exigeant. Il l’est d’autant plus qu’il peut travailler dans des conditions météorologiques difficiles.

Cependant, le métier de fossoyeur est important et respectueux. En effet, il permet aux familles de se recueillir et de rendre hommage à leurs proches décédés.

Photos de deux mains portant de la terre

Quelle formation suivre ?

Devenir fossoyeur ne nécessite pas de diplôme particulier, mais être titulaire d’un CAP est recommandé.

Le candidat devra suivre, selon le décret n°95-653 du CGCT, une formation de niveau 1 de 15 à 20 heures, prise en charge par la mairie ou l’entreprise de pompes funèbres. L’objectif est de former les fossoyeurs à la réglementation et la législation funéraire.

Quelles évolutions de carrière possibles ?

Au début de sa carrière, un fossoyeur effectue des tâches de base telles que la préparation des tombes et l'excavation. Avec le temps, il s’imprègne des normes de sécurité et acquiert des compétences supplémentaires. Une fois reconnu pour son travail, il a des chances de se voir proposer une promotion en tant que fossoyeur qualifié. Il se verra ainsi confier la responsabilité de la coordination des opérations funéraires et la supervision des fossoyeurs débutants.

Par la suite, il peut devenir responsable de la gestion globale du cimetière, la planification et l'organisation des inhumations, la maintenance des terrains, la gestion des registres et des documents administratifs. S’il aspire à plus de responsabilités, il peut se voir confier le poste de gestionnaire de cimetière. Moins habituel, il peut se spécialiser dans la restauration et la préservation des monuments funéraires historiques.

En revanche, s’il veut demeurer dans le domaine, le fossoyeur peut lui aussi se former aux autres métiers du funéraire.

Le funéraire : Des métiers faciles d’accès pour des parcours gratifiants.

En général, les métiers du funéraire sont accessibles à tous car ils ne requièrent pas de diplôme lors du recrutement. À l’embauche, les candidats ont l’opportunité d’être formés et diplômés à la charge de leurs employeurs. Les plus motivés peuvent connaître des parcours professionnels incroyables pouvant les mener à l’entrepreneuriat.

Toutefois, évoluer dans l’industrie funéraire demande des aptitudes et compétences spécifiques compte tenu du contexte difficile. Quel que soit le poste occupé, un mental à toute épreuve, de l’empathie et de la bienveillance sont primordiaux.

En somme, le funéraire est avant tout destiné à des personnes aimant le relationnel, l’accompagnement, et éprouvant le besoin de se sentir utiles.

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